HYPNOSE ET SYNDROME DE LA CABANE


Introduction

Au cours de mes consultations, certains parmi vous m'ont parlé de la difficulté que vous éprouvez à sortir de votre domicile. C'est parfois même devenu une véritable peur, qui peut prendre une telle ampleur qu'elle peut se transformer en réelle crise d'angoisse. Il m'est alors même arrivé de devoir me rendre à votre domicile pour assurer la consultation...Si vous vous reconnaissez dans cettte description, il est fort probable que vous souffriez du syndrome de la cabane.

Quelle est l'origine du syndrome de la cabane ?

Ce syndrome apparaît toujours après un isolement prolongé ; lorsqu'une personne a vécu longtemps recluse chez elle, isolée du monde, que ce soit pour des raisons professionnelles (comme au temps des chercheurs d'or au début du siècle dernier), judiciaires (après un séjour long en prison) ou encore médicales (après une hospitalisation de longue durée).

Plus récemment, ce symptôme est revenu au goût  du jour et s'est répandu parmi de nombreuses personnes à une période bien particulière, celle du confinement lié à la Covid-19. Du jour au lendemain, les rues sont devenues quasi désertes, les sorties limitées et soumises à autorisation. On n'avait pas vu ça depuis la grande peste de Marseille en 1720 ! Quelle sidération...

Comment ce syndrome s'installe-t-il ?

Ce repli sur soi lié au confinement, au début forcé et souvent mal vécu, comme une privation de liberté, vous a obligé(e) à vous adapter : les bureaux fermés ont conduit au télé travail, la fermeture de certains magasins et des lieux sportifs et culturels vous a fait privilégier les courses sur internet et la livraison à domicile, ainsi que les loisirs à distance (concerts, visites de musées..) 

Certains d'entre vous ont mal supporté l'enfermement et l'ennui et ont préféré déménager loin des villes, changer de région pour bénéficier de davantage d'espace. Parfois, malheureusement, cette cohabitation forcée a conduit certains couples à la séparation...

Mais pour d'autres, cette nouvelle façon de vivre est devenue une habitude au fil des mois, de plus en plus normale et agréable. Les regroupements familiaux et amicaux ayant été pour un temps interdits, puis drastiquement restreints, le vie sociale s'est recentrée autour du noyau familial proche : le conjoint, les enfants, ou bien juste la solitude.  La vie sociale s'est réduite à minima.

Alors, quoi de plus logique que de se blottir à l'intérieur du logis, cette bulle de protection, ce nid douillet et chaleureux ? Cette période a aussi souvent été propice à l'introspection, à la réflexion.

C'est comme si le temps s'était suspendu, plongeant beaucoup d'entre vous dans une forme de torpeur..

Oui, mais voilà, à la fin du confinement, le temps est venu de reprendre la vie d'avant...Et là, ce moment tant attendu, qui était symbole de la liberté retrouvée, n'a pas été vécu par tous comme une libération et une explosion de joie.. Bien au contraire, pour de nombreuses personnes, renouer avec le monde extérieur s'est avéré compliqué, angoissant, voire même parfois impossible.. et pour certains, ces souffrances perdurent encore aujourd'hui..

Quels sont les symptômes du syndrome de la cabane ?

Ce syndrome peut se manifester sous diverses formes.

Une peur irrationnelle d'affronter le monde extérieur : celui-ci vous semble hostile, voire dangereux. Cette phobie sociale peut toucher tout un chacun, mais elle est encore plus intense si vous souffrez d'hypocondrie ; la pandémie laisse des traces profondes dans les esprits. Peut-être avez-vous espacé les rencontres ou même rompu les liens avec certaines connaissances, certains amis, de peur d'être contaminé(e).

Une anxiété diffuse ou du stress : rien qu'à l'idée de vous retrouver dans la foule, par exemple dans les transports aux heures d'affluence. Vous développez alors de l'agoraphobie. C'est bien sûr un obstacle majeur à la reprise du travail en présentiel. 

Des crises d'angoisse : notamment au moment de retrouver votre bureau, vos collègues, votre supérieur hiérarchique, surtout si, avant le confinement, l'ambiance à votre travail n'était pas très agréable.

Une perte de confiance en soi : vous vous sentez tellement déconnecté(e) que vous doutez de votre capacité à reprendre votre rythme de vie d'avant, surtout si vos horaires de repas et de sommeil sont déstructurés, un peu comme pendant les grandes vacances.

Une perte d'estime de soi : par exemple si, en télé travail, vous n'avez plus pris la peine de vous habiller et que vous avez passé votre journée en pyjama.

Des troubles du sommeil : vous retournez dans votre tête toutes vos questions, toutes vos pensées anxiogènes et vous avez du mal à vous endormir, ou à vous rendormir si vous vous réveillez au cours de la nuit.

De l'irritabilité : elle est due autant à votre manque de sommeil qu' à vos inquiétudes.

Un manque de motivation en général : vous remettez toujours à plus tard le moment de reprendre vos activités à l'extérieur, ces loisirs que vous aimiez tant avant le confinement, tels que le sport ou les sorties culturelles. Vous subissez une apathie à la fois physique et morale, qui ressemble beaucoup à de la dépression..

Comment l'hypnose vous permet-elle de surmonter ce syndrome ?

La thérapie vous apporte une libération progressive, au fil des séances.

Tout d'abord, la prise de conscience et l'identification de vos peurs : au cours du premier entretien, je vous invite à réfléchir sur vos émotions et vos pensées : de quoi avez-vous peur à l'idée de ressortir de chez vous ? De  tomber malade, d'être incapable de subir à nouveau les contraintes d'un rythme de vie imposé par le travail, ou bien plutôt du regard des autres ?

Regarder vos peurs en face, de façon objective et sans jugement de valeur, les mettre en mots, cela vous permet déjà de prendre un certain recul par rapport à elles. Cela vous aide à les dédramatiser et si nécessaire aussi à déculpabiliser.

Ensuite, l'apaisement émotionnel ciblé sur chaque symptôme lors de séances intermédiaires : la thérapie se base sur des supports variés, en relation directe avec chaque souffrance qui sera apparue comme non résolue au cours de l'entretien. Le but est de traiter en profondeur chaque symptôme, afin d'alléger votre fardeau au fur et à mesure, grâce à des réponses adaptées, notamment au stress, à la dépression, à la procrastination, mais aussi à tous ces autres sujets qui ont fait l'objet de mes articles précédents. Si vous souhaitez en savoir plus, voici ces thèmes et les articles de référence correspondants :

la confiance en soi (voir mon article du 05/10/2020)

l'estime de soi (voir mon article du 14/01/2021)

l'anxiété (voir mon article du 16/02/2021)

les crises d'angoisse (voir mon article du 16/03/2021)

l'hypocondrie (voir mon article du 07/04/2022)

l'insomnie (voir mon article du 02/11/2021)

le manque de motivation (voir mon article du 21/01/2022)

Enfin, le traitement spécifique du syndrome de la cabane en clôture de la thérapie : tandis que vous êtes agréablement plongé(e) dans la transe hypnotique, au bord du sommeil, ma voix vous emmène au pays de l'imaginaire et vous propose un récit imagé, coloré et poétique. Il est destiné à  renforcer votre connexion à votre énergie intérieure pour retrouver votre confiance en vous et votre courage; Des suggestions pertinentes vous invitent à ouvrir la porte de votre prison intérieure pour retrouver la richesse et la beauté du monde du dehors, en toute liberté.

Vous avez envie de vous envoler loin de votre cage ? Alors, n'hésitez plus ! Contactez-moi !


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